La technique DNA-PAINT (Point Accumulation for Imaging in Nanoscale Topography) exploite l’hybridation transitoire de brins d’ADN pour atteindre une résolution nanométrique. Bien qu’efficace, elle reste limitée sous sa forme classique par le bruit de fond généré par les brins non liés et par une acquisition lente des images.
Dans une nouvelle étude, un projet initié et piloté par Yves Mély et Alain Burger de l’ Université Côte d’Azur, ainsi que Ludovic Richert et dont Srijayee Ghosh est la première auteure, ils ont développé une stratégie innovante pour surmonter ces limites en se l’basant sur :
- l’incorporation d’un nucléoside fluorényle (X) agissant comme donneur noir dans le brin imageur,
- l’activation spécifique de l’accepteur fluorescent (ATTO 647N) par transfert résonnant noir d’énergie termoléculaire (DRET),
Par une réduction significative du bruit de fond, permettant l’utilisation de concentrations plus élevées de brins imageurs, cette approche a permis d’obtenir des images super-résolues de microtubules cellulaires en moins de 30 secondes, marquant une avancée notable vers une nanoscopie plus rapide.
Toutes nos félicitations aux auteurs !
Lien:
Using Dark Dyes for Fast Super-Resolution Imaging: A Proof-of-Concept Study